Les maisons passives agissent pour le climat
Une maison qui, grâce à une isolation oufissime et à un système de ventilation au top, ne consomme presque plus d’énergie : voilà quelle est la promesse alléchante de la maison passive. Alors bien sûr, c’est bon pour la planète et (à moyen terme) pour le porte-monnaie. Décryptage.
Ventilation
double flux
Le principe est simple : c’est l’air chaud sortant qui refroidit l’air froid rentrant. Au lieu de s’échapper en pure perte, la chaleur est donc réutilisée.
Selon le même principe, les eaux chaudes usées (dites eaux "grises") peuvent servir à réchauffer l’eau ou à apporter des calories supplémentaires.
Précision : l’air passant dans la ventilation est filtré ce qui garantit la qualité de l’air du logement.
Energies
renouvelables
Selon le label Maison Passive, la consommation primaire d’une maison passive ne doit passer 120 kWh/m² par an. C’est 90% de moins qu’une maison existante.
Alors bien sûr, le mieux est d’avoir recours à des énergies renouvelables : solaire, pompes à chaleurs…
On s’approche ainsi de la maison à énergie positive : elle consomme moins d’énergie qu’elle n’en produit.
Combien ça coûte ?
Bien sûr, à la construction, une maison passive coûtera un peu plus cher qu’une maison classique. Selon l’association Maison Passive, le surcoût varie entre 5 et 10% par rapport à une maison construite selon les règles de la RT 2012.
"Pour une maison familiale de 140 m², construite avec un surinvestissement de 12 000 €, elle permet à ses propriétaires d’économiser 450 € de frais énergétiques, chaque année. L’investissement est donc rentabilisé en moins de 25 ans."
Passive et connectée
Une fois construite, votre maison passive sera d’autant plus performante qu’elle sera connectée.
Programmation de l’ouverture des volets, réglage à distance de la température, l’application coviva de Hager apporte le confort optimal à votre maison passive.